Les Anges de Lumière

BIDI - 2 - 3 JUIN 2012

Question : du fait que j'ai pratiqué la méditation au troisième œil pendant des années, est-ce que la question luciférienne est réglée chez moi car j'ai la Vibration au troisième œil qui persiste par moments ?
Je te répondrai simplement : ne te pose pas ce genre de question. Qui est Lucifer ? Qui est le diable ? Qui est Dieu ? Des obstacles sur la route, rien de plus. N'accorde aucun crédit à toutes ces croyances, même si elles ont un support véritable, sur ce monde. Tu n'es pas ce monde. Poser cette question, c'est retomber dans la Dualité et la peur du bien et du mal. Quelles que soient les Vibrations, les Vibrations concernent la Conscience puisque la Conscience est Vibration. Mais pas l'Absolu, qui n'est ni Conscience, ni Vibration. Dans l'Absolu, il n'y a pas les yeux, ni troisième œil, ni quatrième œil. Il y a le Centre, le Cœur, l'Amour et rien d'autre. Et aucun obstacle (fût-il le diable ou Lucifer ou autre) ne peut t'empêcher d'être ce que tu Es, de toute Éternité. Seul le poids des croyances et du sac des pensées est un obstacle et il n'y a que toi qui peux arrêter de le nourrir. Aucune montagne ne peut arrêter l'Amour. Aucun monde ne peut arrêter l'Amour. Aucune force ne peut arrêter l'Amour. Ils peuvent simplement donner l'illusion d'arrêter. C'est à cette illusion d'arrêter l'Amour que l'être humain croit. Mais si tu vas au-delà de la croyance et de la Vibration, cela n'a aucun poids, aucune consistance et aucune Vérité. Allège-toi.


Question : quand ma conscience sent qu'elle se dilue dans le vide, dans l'infini, elle prend peur et se rétracte, stoppant ainsi sa dilution. Que dois-je réfuter pour dépasser ce cap ?
À ce cap-là, il n'y a plus rien à réfuter. Il y a juste à continuer à être un observateur, jusqu'au moment où l'observateur, lui-même, qui observe la rétractation, disparaîtra, lui aussi. Dans ce cap, comme tu le nommes, le cap de la réfutation est dépassé. Il y a juste encore quelqu'un qui observe le théâtre, qui a conscience qu'il y a un théâtre mais qui va bientôt sortir. Il n'y a rien à faire pour sortir, juste rester là, rester tranquille, jouer encore le jeu de l'observateur, jusqu'au moment où l'observateur lui-même disparaîtra, tout seul. Ne plus rien faire, ne plus rien être. Laisser Être et laisser faire. Ce sont les maîtres mots. Car dès l'instant, à ce cap-là, où tu acceptes de ne plus rien diriger, de ne plus rien observer, l'observateur disparaît de lui-même, dès l'instant où tu suggères qu'il n'y a rien à observer. Et donc, ne fais rien. Ce cap est logique. Il précède la Dissolution. Nous rejoignons une question précédente concernant le sentiment d'être une autre personne, ou plus de personne du tout, ce qui est encore mieux. Cela était appelé, par certains des mystiques, en occident, la Nuit noire de l'âme. Mais il y a encore un observateur, qui constate. Alors borne-toi à constater ce qui se déroule et accepte de ne plus le constater, non plus, sans réfuter. Et là, tu vas t'apercevoir que la Dissolution de la conscience se fait et il n'y aura plus de rétraction.

La rétraction est le fait de l'observateur lui-même. Vous savez, en physique que vous nommez quantique de pointe, que l'observateur modifie ce qui est observé, bien sûr. Donc tant qu'il y a observateur, il y a modification. L'observateur doit disparaître de lui-même. Il suffit simplement de ne plus s'intéresser à lui, ni à la rétraction. Et tout cela va disparaître. Mais c'est une phase normale. Parce que la rétraction est l'amener au Centre qui est le centre de tous les centres et de toutes les périphéries. À ce moment-là seulement, toutes les périphéries, sans aucune limite, se révèlent. C'est la perte totale du sens d'une identité quelconque, d'une personne quelconque, d'une histoire quelconque, d'une émotion quelconque, d'un sac quelconque, de nourriture comme de pensées. Je dirais que, peut-être, le plus dur, dans ce cap-là, comme tu l'as nommé, c'est d'accepter de ne plus rien faire, de ne plus rien être, de ne plus observer non plus mais sans agir, parce que s'il y a une action, il y a une tension et cette tension éloigne du Centre. Oublie-toi et disparaît. Et tu disparaîtras, c'est inéluctable. Et ce n'est pas inscrit dans un temps ou dans un espace mais c'est inscrit dans l'Éternité, parce que tu es l'Éternité. La rétraction de l'âme, puis de l'Esprit, sont les ultimes soubresauts de l'individu. Observe-les et laisse disparaître l'observation, sans le vouloir, sans le décider. Observe, en quelque sorte, la disparition de l'observateur. Et là, il n'y aura plus rien du tout à observer : tu seras établi Absolu. D'ailleurs, dans ces instants-là où tu parles d'ultime cap, même s'il y a rétraction de l'âme ou de l'Esprit, l'observateur perçoit clairement que s'installe quelque chose de beaucoup plus vaste que lui-même. C'est justement ce qui est derrière l'observateur : Toi.


Question : malgré votre façon tonitruante de scander vos réponses aux questions, intention et attention soutenues, après quelques minutes, le sommeil gagne et même le son de votre voix disparaît, en lecture, en écoute seule ou en couplant les deux. Le mieux est-il de laisser-faire ?
En totalité, parce que moins tu comprends, plus tu y es. Et plus tu t'endors, plus tu y es, si tant est qu'il puisse y avoir un plus. Parce que ce qui veut écouter et ce qui veut comprendre, sans entendre, c'est quoi ? L'ego ou le Soi. Si l'ego et le Soi s'éteignent, c'est-à-dire si la conscience s'éteint, que reste-t-il ? L'Absolu. À un moment donné (qui ne dépend pas d'un temps futur mais bien de l'endroit où tu te places) eh bien, l'Absolu sera établi dans ce que tu es. Il n'y a donc, effectivement, rien à entreprendre, rien à faire, et rien à ne pas faire. Juste, là aussi, laisser se dérouler ce qui se déroule. Cela prouve que nous avons franchi, dans cet entretien, largement, la barrière de l'écoute, la barrière de la compréhension, pour pénétrer de plain pied dans ce que j'appellerais l'entente. Cet entretien devient déjà un entre-nous. Tu acceptes de ne plus rien tenir, tu ne le comprends pas, mais tu le vis. C'est donc la Vérité, au-delà de l'expérience. Ce n'est donc pas la bonne voie ou le bon chemin mais la bonne attitude et le bon emplacement pour regarder. C'est donc le bon point de vue. Celui qui est juste parce qu'il échappe au sac de pensées, de la même façon que tu échappes au sac de nourriture et à la conscience elle-même. Tu rentres dans l'entente, figurée, comme propre. L'entente du son de l'Absolu, de la Demeure de Paix suprême. C'est très exactement cela : ce que tu Es. Je dirais : ne bouge plus, ne fais plus rien, ne sois plus rien. Alors, la Transparence est là : tu n'arrêtes plus rien, tu n'es plus dans le paraître et tu disparais, totalement. Alors, là, émerge ce que tu Es : cela.


Question : j'ai l'impression d'être ramenée tout le temps, à l'insu de mon plein gré, dans les vieux schémas action / réaction, la personnalité et l'ego omniprésents. J'ai donc l'impression de ne pas réussir à Être. Comment en sortir ?
Il n'existe aucun espace de résolution là où se situe ce que tu vis. Tu constates, comme tu le dis, l'action / réaction, le jeu de l'ego, le jeu de la duplicité, de la Dualité. Tu ne peux pas te servir du levier situé au même niveau pour t'en extraire, parce que ce dont tu voudrais t'extraire va le renforcer. C'est inéluctable. Parce que la conscience, située à ce niveau, ne t'est d'aucun secours pour sortir de ce niveau parce que toute solution apportée au même niveau ne sera qu'éphémère et transitoire. Parce que tout cela appartient au monde de l'illusion. Tu crois encore être une personne qui se débat. Tu crois encore être dans un monde qui existe. Ton point de vue est inséré dans la réalité que tu vis, qui n'est pas la Vérité. Cette réalité-là ne peut être d'aucun secours, elle est utile pour agir dans l'action / réaction. Si tu te casses un bras, tu peux faire toutes les prières du monde, il restera cassé : il faut plâtrer. Cela ne peut fonctionner ainsi pour sortir du jeu de l'ego et de la personnalité. Tu ne peux rien plâtrer, à ce niveau-là. Cela ne serait qu'un emplâtre éphémère. La solution est donc ailleurs. Ne la remets pas dans le même temps de l'illusion, de l'action / réaction mais sors de cet espace enfermant de la personnalité. Là aussi, il y a un défaut de point de vue, majeur, qui n'est plus du narcissisme mais une complaisance. Une complaisance à l'éphémère, une complaisance à l'ego qui veut résoudre un problème alors qu'il n'en a aucun des moyens. Il faut donc accepter de ne pas vouloir résoudre quoi que ce soit, mais de sortir de cette linéarité. Place-toi ailleurs. Non simplement en changeant de point de vue mais en acceptant que tu n'es pas tout ce qui se joue. Tu es encore sur la scène de théâtre, à vouloir ceci et vouloir cela. Tu veux mettre un emplâtre. Change de point de vue. Elève-toi. Je ne te parle même pas d'Abandonner le Soi mais de t'Abandonner à la Lumière. Es-tu plus intelligente que la Lumière, que tu es ? Est-ce que ton ego est supérieur à la Lumière ? Est-ce que ton ego croit qu'il est le maître de ta vie ? Si oui, alors continue à souffrir, sinon, élève-toi.

Ne laisse pas l'ego diriger. Laisse la Lumière rentrer. C'est cela, l'Abandon à la Lumière, qui te permettra d'aller vers le Soi, avant de réaliser l'Abandon du Soi. Mais si tu es courageuse, soit directement ce que tu Es : oublie tout cela, ne donne pas de poids, de prise à ce qui t'ennuie. Je n'ai pas dit, par là, qu'il faut fuir ce qui t'ennuie mais élève-toi, devient plus légère, là aussi. Ne reste pas engluée dans l'opposition et la contradiction, dans l'action / réaction, parce que toute action entraîne une réaction, et toute réaction entraîne une autre action. Et cela ne peut jamais se finir, contrairement à l'escroquerie spirituelle qui veut vous faire croire que le Karma va résoudre quoi que ce soit. Il n'y a pas de Karma. Le Karma ne concerne que la personne, pas le Soi et encore moins l'Absolu, si je peux m'exprimer ainsi. Donc, tu te soumets, toi-même, à l'action / réaction, en réagissant. Et plus tu réagis, plus il y a d'autres actions qui apparaissent et plus cela t'enchaîne, alors que tu cherches la Liberté. Il est donc question de sortir de l'action / réaction. Place-toi sous l'action de grâce, c'est-à-dire laisse la Lumière faire. Laisse la Lumière s'occuper de tout. Tant que, toi, tu veux t'occuper de quelque chose, cela échouera, c'est inéluctable. À qui fais-tu confiance ? À ton ego ou à la Lumière ? Où places-tu ton intérêt : dans l'ego ou dans la Lumière ? C'est ta responsabilité. Tu ne peux pas maintenir l'action / réaction et demander à ce que l'action / réaction cesse. Soit logique.

Elève-toi au-dessus de l'action / réaction et tu constateras, par toi-même, que la réaction n'est plus la tienne, de même que l'action n'est plus la tienne. Et que, vraiment, à ce moment-là, c'est la Lumière qui agit et non plus toi. Il n'est pas question, non plus, de demander à la Lumière d'agir, parce que ça, c'est encore de l'ego qui veut mettre la Lumière là où il veut, mais non pas là où il faut. Comment peux-tu savoir ce qu'il faut, puisque, irrémédiablement, tout t'entraîne dans l'action / réaction permanente et incessante. Il n'y a aucune satisfaction et aucun apaisement là-dedans. C'est bien au-delà de la notion de confiance. C'est vraiment l'Abandon. Il faut que tu te donnes, toi-même, à la Lumière. Et la Lumière se donnera à toi. Mais tu ne peux pas demander à la Lumière ce que tu veux, parce que ce que tu veux n'est pas ce que veut la Lumière. Tu n'as aucun moyen de savoir s'il y a une adéquation entre les deux et, le plus souvent, il y a une totale inadéquation. Parce que ce que demande l'être humain est toujours formulé depuis l'ego, et toute demande formulée depuis l'ego ne fait que renforcer l'ego, la personne, l'action / réaction. Si tu t'Abandonnes à la Lumière, tu n'as rien à lui demander. Cela t'extraira de la scène de théâtre et tu t'installeras confortablement dans le fauteuil qui regarde le théâtre. C'est une étape.

Il faut rendre conscient le fait que demander est systématiquement inscrit dans l'ordre de la personnalité. Par contre, demander à la Lumière, suffit. Il n'est pas utile de demander à la Lumière de faire ceci ou cela. Croyez-vous qu'elle ait besoin de vos conseils, de vos arguments, de vos limites, ou de vos croyances ? Vous êtes Lumière. Mais s'il y a demande de Lumière (autre que la demande de Lumière, sans adjectif derrière), eh bien c'est l'ego qui s'exprime. Et la Lumière ne répond jamais à l'ego, contrairement à ce que vous croyez ou contrairement à ce qu'ont voulu vous faire croire les religions. S'en remettre à Lumière, c'est se démettre de l'ego : c'est l'un ou l'autre. En aucun cas, cela ne peut être les deux. C'est cela qu'il faut saisir. Rappelle-toi : le monde n'existe pas. Tout ce qui se projette sur l'écran de ta conscience (le monde, l'ennemi, comme l'amour) n'est que le reflet de ton être Intérieur, le reflet de tes propres désirs inscrits dans la personnalité. S'il n'y a plus de personnalité agissante, il n'y a plus de désir et la Lumière œuvre. Et tu deviens ce que tu Es : Lumière. Rien ne peut t'atteindre. Seul l'ego est atteint et il le sera tout le temps, parce que l'ego est bâti sur la peur et le manque. Ce que tu Es n'est pas l'ego, ni la peur, ni le manque, mais est Amour, Lumière et Absolu. Il n'existe aucune solution à la souffrance, dans l'illusion. Il n'existe aucune solution à la souffrance, dans la personnalité.

Le Soi va représenter un succédané de Paix, mettant fin à la souffrance ou, en tout cas, à la perception de son illusion. L'Absolu met fin à la perception, elle-même, de la souffrance. Je pourrais dire autrement que, en l'Absolu, même s'il y a souffrance du sac de nourriture, la souffrance ne fait plus souffrir. Et c'est le but. Tant qu'il y a ego, il y a attraction à la souffrance. Tant qu'il y a Soi, il y a pansement. Mais vient un moment, un espace, où tout cela ne peut plus se jouer, où tout cela s'éteint, parce que cela n'est plus alimenté ni par l'ego, ni par le monde, ni par l'action / réaction. Vous savez tous que, quand une souffrance est extrême (que cela soit une perte ou une douleur, ou tout évènement extrêmement traumatisant pour l'ego), que se passe-t-il, le plus souvent ? Il y a un sentiment d'irréalité, une sortie de l'espace-temps linéaire : tout semble se dérouler au ralenti parce que la conscience n'est plus dans l'ego mais elle s'est extraite, de manière temporaire, de l'ego, et même du Soi. C'est, là aussi, un autre aperçu de l'Absolu. Ces expériences ont été décrites partout. Si tu réalises cela, tu constateras que toute ta vie, sur cette illusion, ne pourra plus être affectée par la moindre souffrance. Mais pour cela, il faut lâcher, il faut accepter de lâcher. Qui est le maître à bord ? Et à bord de quoi ?


Question : est-ce que vivre l'Onde de l'Éther, c'est vivre la Lumière Vibrale et l'Onde de vie, en même temps ?
Vivre la Lumière Vibrale et l'Onde de vie, en même temps, c'est l'Absolu, qui débouche sur la non Vibration, sur la non conscience, sur la Demeure de Paix suprême. C'est le moment où il n'y a plus de pensée, d'émotion, d'affliction, ni même de Joie, mais un état de tranquillité totale, sans même avoir besoin de quitter ce sac de nourriture ou ce sac de pensées. Parce qu'il y a une désidentification totale, réelle et aboutie, de ce sac de nourriture et de ce sac de pensées. C'est cela l'Absolu.


Question : la vie me montre, actuellement, de manière physique, que les vannes sont fermées, qu'il y a une difficulté à démarrer, alors que la Fluidité a toujours été présente auparavant. Je n'arrive pas à en saisir la profondeur.
La Fluidité de l'Unité est le reflet et la manifestation de l'établissement du Soi. Quand les vannes sont fermées, quand la Vibration se fait plus discrète ou absente, quand la Fluidité disparaît, sans pour autant être remplacée par des résistances mais simplement, comme tu l'as dit, par l'arrêt des vannes qui sont fermées : un flux, qui était là, n'est plus là, c'est très bon signe. C'est la rétraction de l'âme et de l'Esprit, qui conduit à l'Absolu. Il y a juste à Abandonner, totalement, le Soi. Ce qui te permettra de comprendre que ce que tu nommes ta vie, n'est qu'une illusion. C'est en arrêtant de nourrir l'illusion, même par la suspension de la Fluidité de l'Unité, que vient la Demeure de Paix suprême. Si tant est que je puisse employer le mot venir, parce qu'il n'y a pas de continuité. Ce que tu vis, comme une question précédente, est exactement la même chose : tu tiens un bon cap. Si tu t'Abandonnes totalement à cela, l'Absolu est là et tu Es Cela. Ne t'interroge plus sur le sens de ce que tu vis, de ce que vit ta vie mais interroge-toi sur l'Essence de ce qui se passe. Tu sors du Soi dans le non Soi qui, lui, ne s'oppose pas au Soi. Et se déroule l'Absolu. Ne cherche pas à rétablir quoi que ce soit du passé mais installe-toi, de manière plus lucide, dans ce que ce que tu nommes ta vie, te donne à éprouver. C'est la preuve que l'Absolu est là. L'Absolu ne peut être que dans l'Abandon du Soi. C'est très exactement le rôle que tu joues : observer et témoigner de cela. Ne cherche rien à rétablir mais, bien plutôt, à t'établir dans ce qui Est, de toute Éternité. Dès cet instant, tu ne te poseras plus la question de la Fluidité, parce que cela sera évident. Tout ne sera plus simplement Fluide et facile mais tu seras bien en dehors de tout cela, laissant alors ta vie se dérouler, sans y interférer, dans ce que tu Es. Ainsi meurt l'illusoire, ainsi meurt l'éphémère, avant son heure, laissant place à l'espace de l'Absolu. Vous êtes de plus en plus nombreux (et vous le serez de plus en plus) à être, en quelque sorte, confrontés à cela. Chose à laquelle l'ego va vouloir vous rattacher, en vous faisant croire que c'est absurde. Ne l'écoutez pas. Si, pour lui, c'est absurde, c'est très bien.


Question : pourquoi ai-je l'impression d'être en attente, comme s'il me manquait quelque chose pour passer, pour basculer, dans l'Inconnu, l'Absolu ?
J'attire ton attention sur le fait que cette question est un contre sens. Parce que, si tu as l'impression qu'il manque quelque chose pour basculer dans l'Inconnu et l'Absolu, aucun élément de ce qui t'est connu (ou connaissable) ne peut te permettre d'aller à l'Absolu. Et il ne peut rien manquer à l'Absolu, ni au limité. Il existe, simplement (et ceci d'une manière générale, qui ne t'est pas spécifique), ce qui a été nommé (dans des questions précédentes) : l'Ultime Rétraction, soit de l'Âme, soit de l'Esprit, qui refusent de rendre les armes et de capituler. Donc, tu n'as pas à chercher ce qu'il manque car il ne manque rien. Tu n'as pas à éprouver une impression d'attente (parce que l'attente te place dans le temps ou dans la recherche) mais accepter que cela est ainsi c'est-à-dire : être, de plus en plus, l'observateur de cela, sans te poser de questions, sans rien réfuter (là où tu es) et attendre, patiemment (sans rien attendre parce qu'il disparaîtra de lui-même), que l'observateur se dissolve. Donc, ne te pose plus la question du pourquoi, ni de quoi que ce soit qui pourrait manquer mais, simplement, laisse se dérouler cette attente. Mais tu n'es pas ce qui attend. Tu es ce qui observe. C'est profondément différent. Dès cet instant, le contre sens posé disparaîtra de lui-même. Parce que tu ne chercheras pas un sens ou une réponse mais, bien, tu constateras, par toi-même, ce qui se déroule. Et ce qui se déroule n'appelle, ni question, ni interrogation mais, simplement, une lucidité, là aussi.

Observer, aller au-delà de l'observation, c'est, déjà, accepter de dépasser celui qui expérimente et qui observe. C'est, déjà, en quelque sorte, aller débusquer, sans le chercher, ce qui est derrière tout ce qui se joue. Si tu acceptes cela (de rester tranquille, de ne rien chercher : ni réponse, ni manque), alors, tout va venir. Il n'y a même pas à changer de point de vue. Il y a juste à observer ce point de vue et laisser faire. Là aussi, nous rejoignons ce dernier cap de l'Abandon du Soi. L'Abandon du Soi (comme l'Abandon à la Lumière) n'est pas une action de la volonté, ni une décision de l'ego mais bien ce que j'appellerais une capitulation de l'ego et une capitulation du Soi où aucune action n'est nécessaire, où aucune décision n'est indispensable. Simplement, observer ce qui mettra fin, assurément (de là où tu es), à l'observateur lui-même.

Tu constateras, d'ailleurs, que dès que le pourquoi cesse, dès que l'attente cesse, tout est là. Cela se passe, toujours, ainsi. Il avait été dit (par certains Anciens) que l'attente et l'espérance n'étaient pas la même chose. Je vous dis, quant à moi, que l'attente et l'espérance doivent cesser, maintenant, l'un comme l'autre. Parce qu'il n'y a plus de temps, dans tous les sens du terme. Le Temps est accompli, les Temps sont achevés, donc, vous sortez du temps pour rentrer dans l'espace. Et ne cherchez pas, non plus, de vaisseaux. C'est vous, le Vaisseau. Même si, bien sûr, il existe des circonstances précises et particulières où ce que vous nommez vaisseaux exogènes doivent intervenir, mais cela ne vous concerne pas. Occupez-vous de votre Vaisseau. Parce que vous Êtes un Vaisseau. C'est cela qui se passe.


Question : à l'origine, plus mental que dans le corps, parfois, le désir sexuel m'emporte. Alors, avec mon choix de l'Absolu et tout ça, je suis dérouté.
Tu ne peux pas souhaiter l'Absolu puisque tu l'Es. Rappelle-toi : l'Absolu contient tout, même l'illusion. Pourquoi veux-tu exclure quoi que ce soit de l'Absolu ? Tu présentes les choses comme si c'était l'un ou l'autre. Qui a dit cela, si ce n'est ta propre tête ? Au nom de quoi ? Laisse ce corps vivre ce qu'il a à vivre ou alors, coupe ce qui dépasse. Mais cela ne fera pas disparaître quoi que ce soit. C'est toi-même qui te coupes de toi-même, en mettant une opposition là où il n'y en a pas, une contradiction là où il n'y en a pas. Ce que vit ce corps, ce que vit ce mental, ne concerne pas ce que tu Es. Sois ce que tu Es, au-delà du Soi et, après, tu regarderas ce qui se passe, dans ce corps comme dans ce mental. Mais ne fais pas à l'inverse : c'est mettre la charrue avant les bœufs.

Tu ne peux pas te préoccuper de l'Absolu. Ce n'est pas une quête. Ce n'est pas une Réalisation. C'est une Libération. Mais de poser la question de la Libération fait ressurgir ce dont tu croyais être libéré. Mais qui a dit qu'il fallait être libéré de ce corps pour vivre la Libération ? Tu n'es pas ce corps. Tu n'es pas, non plus, ce qui dépasse. Il n'y a aucune antinomie (ou aucune contradiction) si ce n'est en toi. Est-ce que l'Absolu m'a empêché d'avoir des enfants ? Nous ne sommes pas dans une religion castratrice. Fais ce que la vie te demande. Ce corps te demande des choses. Ce mental te demande des choses. Es-tu cela ? Es-tu identifié à cela ? Tant que tu donnes du poids à une contradiction, tant que tu attribues, au désir, des vertus opposées à l'Absolu, tu maintiens, toi-même, ta propre Dualité. Laisse l'Absolu être ce que tu Es, et je dirais : le reste suivra. Mets les bœufs et la charrue suivra. Dans l'autre sens, cela ne fonctionne pas.

Il n'y a pas de Passage de l'ego (ou du Soi) à l'Absolu. Par contre, dès que l'Absolu est ce que tu Es, les Passages se font sans interruption et sans discontinuité. Mais ne mets pas la charrue avant les bœufs : laisse l'ordre des choses s'établir d'elle-même. Sinon, tu peux créer n'importe quelle croyance : que si tu portes la moustache, tu ne peux pas être Absolu, pourquoi pas. Mais cela reste dans le domaine des croyances. Il n'y a aucune vérité, là-dessous, même pas relative. C'est juste des suppositions. Laisse s'établir ce que tu Es (Absolu) et le reste, tu verras par toi-même (mais pas du point de vue de l'ego ou du Soi). Parce qu'il ne faut pas confondre le désir et le besoin, le désir et le manque. L'expression d'un désir du corps, d'un désir du mental, est l'Absolu. Ce n'est pas contradictoire (ni opposé) mais il y a un ordre : la charrue ou les bœufs. Change, là aussi, de position. N'émets pas de jugement. N'émets pas de supposition. Parce que l'ego va te proposer des obstacles. Pour toi, cela peut être ce que tu nommes le désir sexuel et, d'ailleurs, il arrive à te faire croire que parce qu'il y a un désir, l'Absolu ne peut être présent (ce qui est, bien évidemment, absolument faux). Tu te laisses prendre au piège de ton propre ego qui te soumet une équation avec une impossibilité. Sois Absolu et, après, tu verras ce qui se passe. Cela n'aura plus aucune espèce d'importance.


Question : depuis mon enfance, j'ai vécu plusieurs deuils de personnes pour qui j'avais beaucoup d'affection et je n'éprouvais aucune émotion. C'était tranquille en moi. Il y a 3 semaines, ma grande sœur m'a annoncé qu'elle avait un très grave cancer et, 4 jours après, un autre gros problème arrive. Depuis, j'éprouve, presque en permanence, des sentiments de tristesse, impuissance, peur, trahison. Je ne suis absolument pas arrivée à réfuter. Comme si tout ce que je croyais intégré avait disparu. Pouvez-vous m'aider dans cette étape ?
La vie de l'ego te présentera plusieurs fois le même plat. Et les plats seront de plus en plus difficiles à digérer. Ce qui croyait être dépassé, un beau jour, n'est plus dépassé. Ça, c'est la vision de l'ego, dans la linéarité de l'ego. Qu'est-ce que cela implique ? De ne plus se placer dans l'ego. Parce que, là, ce qui se manifeste (comme tu l'as dit), c'est la culpabilité, le syndrome du sauveteur qui ne peut plus sauver, qui se trouve pieds et poings liés. Parce qu'il vit une injustice et, donc, une tristesse. Ce n'est pas uniquement la perte qui est envisagée mais, bien, cela. Cela signifie qu'il y avait, bien caché, dans le Soi, des restes d'ego à type de responsabilité, à type de sauveteur. L'Absolu n'a que faire de cela.

Ce que tu nommes épreuves, au sein du Soi, est, en fait, un escalier (ou un boulevard) qui t'est ouvert pour te débarrasser de tout cela. Rappelle-toi : c'est toujours une question de point de vue, même sans parler de l'Absolu. Ce que tu pourrais appeler une perte, dans un premier temps, se retrouve (dans un autre temps) un gain inestimable, à un autre niveau. Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle naissance. Quel point de vue adoptes-tu : celui de l'ego (qui te rappelle à l'ordre), celui du Soi ? Ou décides-tu de lâcher les 2, au-delà de toute notion d'affliction ou de paix ? Parce que la Demeure de Paix Suprême n'est pas la tranquillité du Soi. C'est cela que vient te rappeler ce que tu nommes ta vie. Cela t'amène à éclaircir et à mettre en lumière certains liens, certaines attaches, dans la notion de famille. Parce que ce que ta sœur (ou toi) appelle la mort, son Absolu l'appelle la Liberté. Là aussi, où te places-tu : es-tu contente pour cette Âme et cet Esprit qui retrouvent l'Absolu très bientôt, ou souffres-tu d'une perte ou d'une responsabilité, d'une culpabilité ? La question est seulement là. C'est à cela que te soumet ta vie, ton ego qui était tapi à l'ombre du Soi. Relever le défi n'est pas devenir puissant par rapport à un évènement, n'est pas le nier, mais l'intégrer. Parce que tout évènement de la vie (que tu puisses me décrire, quel qu'il soit) n'appartient qu'à l'illusion. Donc, tu te replaces, de toi-même, dans l'illusion, te montrant, par là même, ce à quoi tu es attachée. Tu ne peux être attachée et Libérée. C'est l'un ou l'autre. Et ces évènements te mettent face à cela. Restes-tu attachée ou pas ? Vas au-delà des évènements, au-delà des affects, au-delà des chocs. Poses-toi la question de la signification, profonde et réelle. Tu es attachée ? Ou tu es Libérée ? C'est l'un ou l'autre. L'ego choisira, toujours, l'attachement, la culpabilité. L'Absolu est Liberté. À toi de voir.

Demander de l'aide montre, aussi, la culpabilité. Comment pourrais-je apporter de l'aide à ce qui n'existe pas : ta personne. Quel poids donnes-tu à ta personne, à tes attachements ? Il faut disjoncter, en totalité, tous les circuits, même le plus gros. C'est l'un ou l'autre. Et, plus que jamais (pour toi comme pour tous), cela pourra être de moins en moins l'un et l'autre. Les Temps sont finis. L'heure de l'Espace est venue. L'Absolu est là. C'est ce que vous Ệtes : de tout temps, de tout espace et de toute Éternité. Alors, c'est l'un ou l'autre. Vous ne pouvez emmener vos peines. Vous ne pouvez emmener vos attachements. Vous ne pouvez emmener vos souffrances. Vous ne pouvez emmener ce qui dépasse. Est-ce que vous comprenez ?


Question : depuis de nombreuses années, je lis et médite afin de vivre autre chose que ma conscience ordinaire, afin de vivre l'Amour. Je n'ai pas dépassé l'étape de la Vibration. D'un côté, tout va bien car je n'ai aucune crainte sur mon devenir. D'un autre côté, être un Libéré Vivant, éventuellement, serait une chose extraordinaire. Quels sont, en moi, les blocages ou l'attitude à être ?
Eh bien, c'est très simple : arrête de lire et arrête de méditer. C'est devenu, maintenant, tes obstacles les plus importants. Parce que, à travers le lire et à travers la méditation, dans ton cas, il y a une volonté. Tant qu'il existe la moindre volonté d'être un Libéré, tu ne seras pas Libéré parce que tu l'es déjà. Donc, tu ne peux pas vouloir quelque chose que tu es déjà. Tu veux vivre l'Amour mais tu es l'Amour. Donc, tu mets, toi-même, une distance avec ce que tu Es. Il est des fois où il faut accepter qu'il y a eu trop de temps passé à lire, à méditer, à prier, à avoir des exercices spirituels. Si rien ne se produit, au bout de tant de temps, posez-vous la question de l'utilité.

Aujourd'hui, dans ce monde, vous avez des êtres qui réalisent ce qu'ils Sont et qui sont Libérés Vivants, instantanément, sans jamais s'être posé la question d'une méditation ou d'une lecture. Pourquoi ? Parce qu'ils se sont installés dans la Transparence. Ils n'ont rien arrêté. Ils ont accepté de disparaître. Or, toi, tu ne veux pas disparaître : tu veux apparaître. Saisis-tu toute la différence ? Tu exprimes une quête. Tu exprimes une recherche. Tu exprimes un manque de perfection. Donc, tu exprimes un doute sur ce que tu Es. Et, tant que ce doute est présent, l'ego prend le dessus. Arrête tout et pose-toi, et cela sera possible parce qu'à ce moment là, toute volonté disparaîtra. Bien sûr, je ne dirai pas ça à celui qui n'a jamais rien cherché parce qu'il s'est pas suffisamment échauffé à chercher dans un coin, dans quelque chose qui n'a pas de coin. Mais, toi, tu as suffisamment cherché. Donc, c'est très simple : il reste juste à le faire accepter à ton ego. Si la Vibration est là, il n'y a rien d'autre à faire : vis la Vibration, vis le Son, vis la Respiration. Aide-toi, si tu veux, de ce que te propose ton sac de nourriture et c'est tout. Laisse le sac de pensées tranquille : s'y trouvent (à l'intérieur) les désirs, les besoins, les manques, la spiritualité (qui est, comme je l'ai déjà dit, la plus grande des escroqueries : tu es déjà spirituel). Le problème n'est pas le spirituel à trouver ou à chercher, c'est l'opacité du matériel. Si tu laisses tranquille l'opacité du matériel, il deviendra Transparent. Par contre, si tu l'agites, il deviendra de plus en plus opaque et lourd.

Accepte de renoncer à tout ce que tu as acquis. Redonne tout. Je ne parle pas de ce que tu as dans tes poches, bien sûr : je parle de tout ce que tu as acquis à travers tes lectures et ta méditation. Ou, si tu préfères, redeviens un enfant vierge de toute connaissance. La connaissance n'est qu'ignorance. La connaissance est un éloignement de la Vérité. Cela vous a été expliqué pendant de nombreuses années, que cela soit par des Archanges, par des Anciens. Toute connaissance est une illusion. Elle vous donne l'impression de posséder mais c'est vous qui êtes possédés. La connaissance vous possède et elle vous dépossède de l'Absolu. La seule vraie Connaissance, c'est l'Absolu : elle fait de vous un Libéré Vivant. Tu peux, absolument, tout lire sur l'Amour et vivre toutes les méditations les plus abouties, à quoi cela t'avance-t-il maintenant ? À plus rien. Parce que tous les paliers nécessaires ont été franchis. Il te reste juste à abandonner tout cela. Parce que rien de cela ne t'appartient et rien de cela n'est la Vérité. Accepte d'être nu. Accepte ton ignorance de l'Absolu et tu vivras l'Absolu. C'est ce que tu Es.


Question : de plus en plus, je me sens en Communion avec la nature. Néanmoins, des pensées dispersantes et des attitudes de séduction demeurent, ce qui m'éloigne de cela. Dans ces moments là, je me recentre. Que faire d'autre ?
Qu'existe-t-il après la Communion ? Cela vous a été expliqué (pas par moi) : la Fusion et la Dissolution. Tu te plais dans la Communion (qui est une forme de séduction) et tu entretiens la séduction parce qu'il y a une jouissance et, après, une autre jouissance se fait jour, un autre désir se fait jour. Parce qu'il faut aller au-delà de la Communion, au-delà de la jouissance. Pour cela, il faut Fusionner. Pour cela, il faut accepter de se laisser Dissoudre, par la nature, par le Double, par le CHRIST, par ce que tu veux. Es-tu prêt ? Il n'y a pas de blocages, excepté toi-même.La Communion, avec qui que ce soit, est une approche de l'Extase. Mais, ce n'est pas l'Extase. Ce n'est pas la Béatitude. Ce n'est pas la Demeure de Paix Suprême. La preuve : tu en sors. Il est sous-entendu (par ce que tu vis et par ce qui se manifeste) que tu n'oses aller au-delà de la Communion. Tu ne t'Abandonnes pas. Tu veux continuer à contrôler et à diriger : voilà où est l'obstacle.

Ce que te propose la nature n'est pas seulement une Communion, tout comme le Double, tout comme le Soleil, tout comme ce que vous nommez MARIE, ou CHRIST, ou d'autres. Il faut aller vers cela. C'est toi qui décides. Ne cherche pas des prétextes ou des alibis dans ce qui ne serait pas résolu. C'est simplement ta conscience qui n'a pas encore décidé de s'annihiler (de s'oublier, même), par soif d'expériences et d'expérimentations. Mais tu en es libre : ne conçois aucune culpabilité là-dedans. Mais tu ne peux pas désirer une chose et tenir à une autre chose. Comme pour l'une des questions précédentes : vois, clairement. Ne cherche pas quelque chose qui serait caché ou qui t'empêcherait de. Mais c'est simplement ton aptitude à la Communion avec la nature, qui a été une étape importante, et qui, aujourd'hui, est un obstacle. Vas plus loin. Ose.

Il n'y a jamais autre chose que le Soi, même, et l'Absolu. Si ce monde est illusion, tout ce qu'il vous présente est illusion, même s'il existe, en son sein, des éléments (comme la nature, un Double, un être spirituel) avec lequel vous avez à dépasser la Communion et la Fusion afin de vivre (ou préparer) la Dissolution ou la Délocalisation ou la Multilocalisation, c'est-à-dire retrouver la Liberté. La Communion n'est pas, totalement, la Liberté. Elle est une mise en route vers la Liberté mais elle n'accomplit, jamais, la Liberté. Elle est une préparation. Il faut vous appuyer dessus, si vous en avez besoin mais ne restez pas figés là-dessus.


Question : j'aspire à l'Absolu en vivant l'Abandon du Soi, que je reconnais, depuis peu de temps, éphémère. Mais on ne peut Abandonner le Soi sans y être préalablement établi. Pouvez-vous préciser ce qui permet l'établissement avéré dans le Soi, car on ne peut Abandonner un état d'être dans lequel on n'est pas encore installé en permanence ?
Entendons-nous bien : l'Absolu ne peut être une aspiration. L'Absolu ne peut être, aucunement, une finalité. C'est un Ultime. Ce n'est pas un état qui découle d'un autre état. Simplement, pour ceux qui ont réalisé le Soi, il faut Abandonner le Soi, Réaliser le « je suis », pour, finalement, découvrir le non-Être. Mais ce n'est pas d'une logique successive. Il est tout à fait possible, et cela a été le cas pour beaucoup de Frères et de Sœurs, par tout temps, de passer directement du je à l'Absolu. Ce Passage n'en n'est pas un. C'est, simplement, la rupture du je, par une circonstance particulière (traumatisante, ou autre) qui permet la Libération. Vouloir aspirer à l'Absolu n'est pas une technique : on ne peut aspirer à Être Absolu. Cela ne peut être ni une demande, ni une volonté, ni un aboutissement. Nous avons, en ce qui me concerne et pour d'autres Anciens qui vous ont parlé, insisté sur le principe de la Réfutation. En quoi faudrait-il qu'un état soit abouti pour laisser la place à un autre état (qui n'est, d'ailleurs, pas un état) ? Il n'y a pas de logique successive. Il y a vérité relative, construite, et déconstruite ensuite : l'aspect en couches d'oignon. Mais vous pouvez très bien vous passer des couches de l'oignon, pour découvrir qu'il n'y a rien : ni couches, ni oignon. Ne faites pas de l'Absolu un principe de Réalisation, ce qu'il n'est pas. Il n'y a que dès l'instant où ce qui vous est connu, est réfuté, que l'Inconnu s'établit. Cela ne veut pas dire, pour autant, que vous deviez parcourir l'ensemble du connu, ou découvrir, dans ce connu, ce qui ne vous est pas encore connu : cela serait sans fin. Votre conscience (qu'elle soit du je ou du Soi) doit s'adresser à ce qui tombe sous le sens, et ce qui est évident dans vos manifestations mêmes de la conscience, c'est-à-dire ce qui est déjà construit. Ne cherchez pas, maintenant, à rajouter d'autres constructions. Sinon, vous allez penser, comme tu le fais, qu'il faut achever quelque chose, pour aller ailleurs, ce qui n'a jamais été dit.

Quel que soit l'étage de la conscience, et l'état de ta conscience, fragmentaire ou Unifiée, cela ne fait aucune différence. Je dirais même que, plus le temps de cette Terre s'écoule, plus il sera facile à celui qui n'a aucune démarche spirituelle, aucune recherche (spirituelle ou de sens), de vivre l'Absolu, plus qu'à celui qui s'est construit un Soi solide. Parce que l'Absolu, c'est l'Abandon du Soi, comme l'Abandon du je. Ceci est bien au-delà de l'Abandon à la Lumière ayant permis de réaliser le Soi, pour ceux qui l'ont réalisé. La Libération n'a que faire des états antérieurs. Dans l'exemple que j'ai pris (l'un des exemples que j'ai pris), il y a une échelle dont les barreaux apparaissent au fur et à mesure. Donc vous croyez gravir une échelle, pour aller quelque part mais vous n'allez nulle part. J'ai insisté, longuement, sur cette notion de regard et de point de vue. Ce point de vue et ce regard n'ont rien à voir avec les yeux : c'est un éclairage de la Conscience elle-même, un éclairage de l'observateur. En quoi un observateur aurait besoin d'achever une maison, pour comprendre que cette maison ne sert à rien ? Il n'a jamais été dit qu'il y avait une succession d'états permettant d'aboutir, en quelque sorte, à l'Absolu. L'Absolu n'est pas une finalité : c'est la Vérité Absolue. Si cela ne vous convient pas, restez dans le Soi. Je n'ai jamais présenté l'Absolu en tant que finalité. Si vous en faites une finalité, vous en faites une aspiration ou une recherche. Contentez-vous, alors, de laisser l'Onde de Vie vous parcourir, sans rien chercher, sans rien attendre, sans rien demander. Parce que s'il y a attente, s'il y a demande, s'il y a recherche, cela ne peut aboutir. Seule ce que j'ai appelé la réfutation permet d'aboutir à l'Absolu, mais ce n'est pas un aboutissement. Ce n'est que quand vous avez éliminé les couches illusoires et d'illusions qui vous sont perceptibles, que l'Absolu se dévoile. Il a toujours été là. Comprenez bien que c'est votre vision et votre point de vue qui en est responsable, quant à son éloignement : l'Absolu n'a jamais bougé, il est toujours au centre. C'est vous qui êtes sortis du centre. Vous n'êtes ni responsable, ni coupable : il n'y a ni responsable, ni coupable. Il y a juste un regard différent. Il y a juste à reconnaitre votre ignorance. Il y a juste à réfuter ce qui est éphémère et qui vous est perceptible. La première des choses qui vous est perceptible n'est pas au bout du monde : c'est votre corps. La deuxième chose qui vous est perceptible : c'est votre mental. Le troisième élément qui vous est perceptible : ce sont vos attachements. Vous avez déjà du travail, qui n'est pas un travail, mais une enquête. Menez l'enquête sur ce qui vous est perceptible. Il ne vous est pas demandé un discours de théologie pour savoir si le CHRIST a été crucifié à tel endroit, ou à tel autre endroit : cela ne vous apportera strictement rien, si ce n'est nourrir le mental, nourrir les croyances, nourrir les idées. Vous n'êtes pas une croyance, vous n'êtes pas une idée, quelle qu'elle soit.

Il n'y a donc pas d'aspiration possible à l'Absolu. Le concevoir ainsi, c'est sans éloigner encore plus. L'Absolu ne sera jamais un état. Rappelez-vous : il n'y a pas de passage possible depuis un point d'appui connu, vers l'Inconnu. Tous les points connus ne sont pas des passages, mais des obstacles et des résistances. Vous n'avez pas à lutter contre. Vous avez juste à voir et à reconnaître ces résistances et ces obstacles, non pas pour en comprendre le sens ou l'origine, mais le sens premier, c'est-à-dire : des éléments limitant et altérant ce que vous Êtes, en Vérité. C'est de ce point de vue-là (si l'on peut dire) qu'il vous faut (si l'on peut dire) partir, ou démarrer, ce qui ne peut être en aucun cas une quête, mais bien, comme je l'ai nommée, une enquête. Cette enquête n'est pas un jeu mental, mais est un Jeu Divin, qui va permette de sidérer, ou de faire disjoncter, les bases de fonctionnement de la personnalité et du Soi. Là, est le seul objectif. Tout le reste (aspiration, désir) ne serait que projection. L'Absolu ne peut, en aucun cas, être une projection, un objectif ou un but. C'est en ce sens que je l'ai nommé Ultime. Mais cet Ultime n'est pas la conséquence de ce qui est avant, puisque cet Ultime contient tout le reste. C'est un ensemble, contenant un sous-ensemble, une multitude de sous-ensembles. Aucun des sous-ensembles connus ne conduit à l'ensemble, c'est impossible. La connaissance des parties ne vous donnera jamais la Connaissance du global et de la Totalité. Cela ne fonctionne pas selon un principe arithmétique.


Question : qu'est-ce qui m'empêche de percevoir le Canal Marial ?
Toi-même. Tu ne t'es pas effacée. Ne t'étant pas donnée, le Double et son Canal ne peut t'apparaître. Le sacrifice du Soi, ou Abandon du Soi (Crucifixion et Résurrection, si vous préférez cette terminologie) ne peut se réaliser tant qu'il existe une velléité, de la personne ou du Soi. Le Canal Marial est présent chez tout être humain. Sa conscientisation, si je peux m'exprimer ainsi, n'est possible que dès l'instant où la conscience n'est plus focalisée, dans le je ou dans le Soi. Le seul obstacle, c'est toi-même, dans ce que tu crois être, plutôt que de ce que tu Es. De la même façon qu'il vous a été explicité certains des mécanismes de l'Onde de Vie, il en est de même pour le Canal Marial. L'apparition de l'Onde de Vie, le déploiement de l'Onde de Vie, n'a que faire du je, n'a que faire du Soi. Il n'y a que, justement, lorsque le je et le Soi s'effacent, que le Canal Marial est constitué. C'est-à-dire qu'il vous faut disparaître en tant que personne, disparaître en tant qu'individu, devenir Transparent, en totalité : ne rien arrêter, ne rien retenir, ne rien réfréner, et ne manifester aucune volonté, sont les conditions indispensables à l'apparition consciente, à la conscience, du Canal Marial. Il a été dit qu'au moment opportun, le Canal Marial serait présent sur l'ensemble de la Terre. Le fait qu'il ne soit pas présent maintenant, au-delà de ce que j'ai expliqué, est aussi signifiant pour vous que le fait de saisir que votre temps n'est pas encore venu. Même si le Temps de la Terre est venu, et fini, vous n'êtes pas tous, je dirais, synchrones et syntonisés sur le même temps. N'en concevez ni culpabilité, ni dépit, ni impatience, ni attente, car c'est la meilleure façon de retarder cela. Quand nous vous disons de ne rien faire et de laisser faire, c'est la stricte Vérité, en ce qui concerne l'Absolu (pas en ce qui concerne le Soi, ni le je).

L'Absolu (et ce langage est métaphorique) ne survient, alors qu'il est déjà là, que dès l'instant où tout jeu de conscience, quelle qu'elle soit, cesse. Tant qu'il existe la moindre volonté, il existe une forme de tension, non satisfaisante, vers un objectif. L'Absolu n'est pas un objectif : il est déjà là. Ce n'est que votre regard qui doit changer. Mais ce changement n'est pas un travail, ni une ascèse, ni quoi que ce soit : c'est un déplacement de l'observateur, qui disparaît. Comment voulez-vous que l'observateur disparaisse, si vous observez en permanence ? Les prémices sont, avant tout : la Dissolution et la Multi-localisation, et la Fusion avec le Double. Au-delà de cela, qui n'a pas, non plus, à être recherché (la Communion peut être recherchée, la Fusion peut être recherchée), la Dissolution s'établit d'elle-même. La rechercher, la fige, et l'empêche. Parce que la Dissolution, comme l'Onde de Vie, ne naîtront, de manière perceptible, que quand vous serez prêts. Mais pour être prêt, il n'y a rien à faire, justement. Redevenez comme un Enfant : Simple, Humble, et Transparent, et Spontané. Ces Quatre éléments, ou Quatre Piliers, qui vous ont été donnés, sont la clé (ndr : les interventions lors desquelles ces 4 Piliers ont été présentés sont indiquées dans «Les 4 Piliers du Cœur » - rubrique « Protocoles à pratiquer » de notre site). Comment voulez-vous être Spontané, quand vous recherchez quelque chose ? Comment voulez-vous être Transparent, tant que vous n'êtes pas effacé ? Tant que vous interceptez une pensée, tant que vous interceptez un désir, tant que vous interceptez une observation extérieure, vous vous éloignez. De même que la connaissance éloigne de l'Absolu, aucune connaissance de tous les mystères des Univers ne vous rendra Libre : elle vous asservira. Mais si votre soif d'expériences est telle, alors, vivez vos expériences, ne vous occupez pas de l'Absolu. Encore une fois, l'enquête n'est pas une quête. La connaissance, telle que vous l'appliquez dans ce monde incarné, est ignorance. Si vous vous affranchissez de cela, l'Absolu est là. Il n'y a pas d'autre alternative, il n'y a pas d'autre possibilité. Vous ne pouvez appliquer les principes du Soi, à l'Absolu. Justement, c'est exactement l'opposé.


Question : l'Absolu est un état que le mental ne peut comprendre, et je tourne en rond. Quels sont les obstacles qui m'empêchent d'être dans l'état d'Absolu ?
Ton mental. Tu as la réponse dans l'énoncé même de ta question. Qu'est-ce qui tourne en rond, si ce n'est le mental ? Tu énonces la réponse, et tu poses la question après. Si tu saisis cela, tu ne peux que voir que c'est ton mental lui-même, qui tourne en rond. Toi, tu ne peux pas tourner en rond, puisque tu es au centre, et tu Es Absolu. Ce qui tourne, c'est le mental, avec une force centrifuge. Et plus tu tournes, plus tu t'éloignes. Il suffit d'arrêter de tourner en rond, de rester immobile, et tranquille. Tant qu'il y a questionnement, il y a erreur. Et je répondrais, comme précédemment, le seul obstacle, c'est toi-même, te renvoyant par là-même aux quatre fondamentaux, ou Quatre Piliers, nommés : Humilité, Simplicité, Transparence, Spontanéité (ndr : ou Enfance). Si tu appliques cela, tu ne peux pas tourner en rond. Ce qui tourne en rond, c'est le je, avant tout, et le Soi, dans une certaine mesure, bien que plus proche du centre. Parce que tu cherches l'Absolu : tu ne peux le chercher, il Est déjà là. Je ne te demande pas de comprendre, ni d'analyser, parce qu'au moment où tu saisiras, tu verras mes mots comme une évidence, mais de là où tu es, tu ne peux les comprendre. Il faut accepter de changer de place, de point de vue, de regard, sans se poser de questions. Les questions concernent la réfutation, l'enquête. Mais je te répète que la réponse est préalable à la question que tu as posée, et tu l'as donnée toi-même. L'Absolu, le centre, l'Ultime, se dévoilent, dès l'instant où tout le reste, sans aucune exception, est lâché. Le fait même de tourner en rond montre que tu n'as pas lâché, puisque tu tournes. Tu n'es pas immobile, tu n'es même pas dans la place de l'observateur, tu es encore en train de jouer la scène de théâtre. Pose-toi, repose-toi, ne tourne plus. Tout est là et a toujours été là.


Question : Je vis en ce moment un paradoxe avec la sensation de n'être ni là ni ailleurs, mais d'être nulle part. En fait, je ne sais pas où se situe la Conscience. Que se passe-t-il ?
Justement, il ne se passe rien, et c'est très bien et ce n'est pas un paradoxe : c'est une évidence. Si la Conscience n'est pas ici, n'est pas ailleurs, c'est qu'elle n'est nulle part. N'étant nulle part, elle est à la fois partout et absente. Quelle meilleure approche peut-il exister de l'Ultime ? Il reste juste à dépasser, là aussi, le témoin de cela. C'est, justement, au moment où la Conscience n'est plus localisée à ce corps, à ce Soi, que la Conscience semble se dissoudre, n'être ni ici et ailleurs, nulle part et partout, que l'Absolu est là. Encore une fois, ce n'est pas un paradoxe, c'est une évidence. Tu reconnais ainsi, par toi-même, ton ignorance quant à l'emplacement même de ta Conscience. Ce n'est pas l'opacité, c'est la Transparence. La Conscience ne s'appuie plus sur un corps, elle ne s'appuie pas sur un autre espace, sur un autre temps, et pourtant, on peut dire qu'elle est délocalisée. Ceci accompagne, ou précède, ou suit, la Dissolution. Ne soit pas troublée par ta propre Transparence. Tu dois t'apercevoir que, dans cet état de non conscience ou de conscience délocalisée, tu ne peux plus apprécier une densité. Tu es donc en légèreté. Ce que tu appelles paradoxe n'est que l'inconfort de ce qui n'est pas encore établi de manière ferme. Je t'invite donc, là aussi, à te reposer. Laisse faire ce qui se vit. C'est, en quelque sorte, les prémices de la délocalisation et de la multilocalisation. Il reste juste, non pas à réfuter cela, mais à l'accepter, en totalité, sans t'y investir, sans t'y attacher. Ainsi que tu le constates, ne l'explique pas, mais vis le. Abandonner le Soi, c'est se donner à cela. Si tu te donnes à cela, alors l'Absolu est là. Ceci te donne une approche de ce que j'ai appelé l'Absolu sans forme mais comme ta forme est encore là, le paradoxe est là. Mais ce qui te semble encore paradoxe, dans ce que je viens d'énoncer, deviendra, lui aussi, évidence.


Question : Pourriez-vous développer sur : vivre la permanence de l'instant présent ?
L'instant présent participe du Soi. Vivre la permanence de l'Instant Présent, c'est être installé dans le Soi, dans le miroitement spirituel de sa propre Lumière projetée sur l'écran de la Conscience. Vivre la permanence de l'instant présent c'est jouir du Soi, jouir des Samadhis, mais ce n'est pas Absolu. Beaucoup de Frères et de Sœurs se complaisent là dedans, et c'est parfait, parce que jamais il ne faut juger quelque démarche que ce soit. Mais vivre cela ne débouchera jamais sur l'Absolu et encore moins sur la Libération. Il est réalisé un état, et d'ailleurs cela s'appelle l'Éveil ou la Réalisation. Et après, qu'y a-t-il, après ? Une fois que le sac de nourriture est parti, une fois que le sac de pensées n'existe plus ? Que reste-t-il de vivre la permanence de l'instant présent ? Rien du tout. Donc, c'est illusoire et éphémère, même si c'est gratifiant pour l'ego, pour le bien-être. Vivre la permanence de l'instant présent, c'est accepter l'éphémère. Un éphémère plus beau, plus joli que l'éphémère du je, mais cela reste un éphémère, même permanent. Quelle est cette permanence ? Elle est inscrite entre la naissance et la mort, au plus large. Mais avant, mais après, où est la permanence ? Où est l'instant présent ? Réalises-tu qu'il y a, derrière cette expression, la satisfaction d'un ego spirituel et un empêchement d'aller au-delà. Cette immobilité n'est pas le centre, cette permanence n'est pas permanente, puisqu'elle est limitée par la naissance et la mort. Ce que tu Es, n'est pas limité, ni par la naissance, ni par la mort. Il est très difficile, pour celui qui vit la permanence de l'instant présent, de se Libérer de cela. C'est ce miroitement du Soi, ce miroitement de la Lumière, qui a été appelé l'illusion et qui conduit à tous les excès, à tous les enfermements. C'est rester spectateur d'un état, observateur d'un état. C'est jouir de l'éphémère, en le prenant pour l'Éternel, même si cela est très satisfaisant. Le « je suis », affirmation de la Présence, n'est qu'une escroquerie, pourtant indispensable pour beaucoup. Réaliser le « je suis » n'est pas être Libéré, mais être encore plus enfermé. Mais libre à vous d'affirmer le « je suis » et d'en rester là parce que, pour beaucoup, cela est un but et une aspiration, une finalité, un ensemble qui est un sous-ensemble et qui est considéré comme un ensemble, pourtant. Ce n'est pas le centre, même si le scintillement et le miroitement de la Lumière peut combler. Le but n'est pas d'être comblé. La finalité (si tant est que je puisse employer ce mot) n'est pas d'être comblé, puisque la perfection est déjà là, depuis toujours : c'est ce que tu Es. S'installer Ici et Maintenant, dans l'instant présent, réalise le Soi, l'état de miroitement où la Lumière est vue. Mais, si la Lumière est vue, c'est encore qu'elle est projetée. L'Absolu n'est pas cela. Mais vous devez accepter, comme je l'accepte, sans aucune problématique, que, pour beaucoup, ceci soit un objectif et une finalité.

 

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05/06/2012
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